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SCPI ou crowdfunding : Quel investissement immobilier choisir ?

5 min.
Crowdfunding Immobilier

Vous hésitez entre SCPI et crowdfunding immobilier pour investir dans l’immobilier ? Chaque option offre des avantages distincts, mais aussi des risques à prendre en compte. Dans cet article, découvrez quel type d'investissement correspond le mieux à vos objectifs financiers, votre tolérance au risque et vos attentes en termes de rendement. Explorez les différences essentielles pour faire le choix le plus judicieux !

La définition d'une SCPI

Existante depuis les années 70, la SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) est un moyen d’investir dans l’immobilier sans avoir à gérer directement des biens. Elle collecte des fonds auprès d’investisseurs pour acquérir et gérer un parc immobilier locatif diversifié. L’investissement commence par l’achat de parts via une plateforme d’investissement spécialisée, une banque ou un conseiller en gestion de patrimoine. Le montant minimum requis dépend de la SCPI, mais il est souvent accessible dès quelques milliers d’euros. Une fois investi, l’épargnant devient copropriétaire d’une fraction du patrimoine immobilier et perçoit des revenus locatifs sous forme de dividendes, généralement versés trimestriellement

Les revenus proviennent des loyers collectés sur les biens détenus par la SCPI, après déduction des frais de gestion. Le rendement dépend ainsi de plusieurs facteurs : le taux d’occupation des immeubles, la qualité du patrimoine immobilier et la maîtrise des charges. Un des principaux avantages est la gestion déléguée à une société spécialisée, ce qui permet d’investir sans se soucier des recherches de locataires, des travaux ou des impayés.

Les SCPI offrent généralement une diversification importante, car elles investissent dans différents types d’actifs (bureaux, commerces, entrepôts, résidences) et dans plusieurs zones géographiques, en France et parfois à l’international. Ce type de placement permet d’accéder à des biens immobiliers de grande envergure, habituellement réservés aux investisseurs institutionnels.

Même si les SCPI sont attractives pour générer des revenus passifs, elles restent un placement de long terme, avec des frais d’entrée et de sortie à prendre en compte. La durée moyenne dépasse les 20 ans... Il est donc essentiel d’analyser leur performance, leur stratégie d’acquisition et leur taux d’occupation avant d’investir.

Comment fonctionne une SCPI ?

L’investissement dans une SCPI commence par l’achat de parts via une plateforme d’investissement spécialisée, une banque ou un conseiller en gestion de patrimoine. Contrairement à l’achat d’un bien immobilier en direct, où l’investisseur est seul propriétaire, ici, chaque souscripteur détient une fraction du patrimoine global de la SCPI, d'où son surnom de "pierre papier". Cette approche permet d’accéder à des actifs de grande envergure (bureaux, centres commerciaux, entrepôts logistiques, etc.) généralement réservés aux investisseurs institutionnels.

Une fois les parts acquises, l’investisseur devient copropriétaire et perçoit des revenus locatifs sous forme de dividendes, généralement versés trimestriellement. Ces revenus proviennent des loyers collectés sur l’ensemble des biens immobiliers détenus par la SCPI, après déduction des frais de gestion. Ces frais couvrent les services liés à la gestion locative, l’entretien des biens, les assurances, ainsi que la rémunération de la société de gestion qui pilote les investissements.

Le principal avantage d’une SCPI est qu’elle permet à l’investisseur de diversifier son portefeuille immobilier sans avoir à gérer directement les biens. Contrairement à un investissement locatif classique, où le propriétaire doit gérer les locataires, les éventuels impayés et l’entretien du bien, ici, tout est pris en charge par la société de gestion. De plus, la diversification des actifs réduit le risque locatif, car les loyers perçus proviennent de plusieurs immeubles et locataires, limitant ainsi l’impact d’un éventuel impayé ou d’une vacance locative.

Enfin, les SCPI peuvent être acquises au comptant ou à crédit, selon la stratégie patrimoniale de l’investisseur. Certaines plateformes proposent également des SCPI en assurance-vie, offrant ainsi un cadre fiscal optimisé. Bien que ce type de placement soit attractif pour générer des revenus passifs, il s’agit d’un investissement de long terme, avec des frais d’entrée et de sortie à prendre en compte. Il est donc essentiel de bien analyser la stratégie et la performance de la SCPI avant d’y investir.

Quel est le rendement des SCPI ?

Les SCPI sont devenues un choix privilégié pour les investisseurs souhaitant obtenir un rendement stable et régulier grâce à l’immobilier, sans les contraintes de gestion locative. Ces structures permettent de mutualiser les investissements dans un large portefeuille d’actifs immobiliers, incluant des bureaux, commerces, résidences, hôtels ou encore des entrepôts logistiques.

Le taux de rendement des SCPI dépend de plusieurs facteurs, notamment le type de biens détenus, leur emplacement géographique et la qualité des locataires. En moyenne, les SCPI offrent un rendement net situé entre 4 et 6 % par an, ce qui en fait un investissement attractif par rapport à d’autres placements comme les livrets bancaires ou les obligations. Toutefois, certains segments spécifiques, comme l’immobilier de logistique ou certaines SCPI spécialisées à l’international, peuvent offrir des rendements supérieurs, dépassant parfois 7 %.

Cependant, même si les SCPI affichent une relative stabilité, leur rendement peut fluctuer en fonction des conditions économiques et de l’évolution du marché immobilier. Pour évaluer la rentabilité réelle d’un investissement en SCPI, il est essentiel de ne pas se focaliser uniquement sur la performance d’une année donnée, mais d’examiner le rendement moyen sur plusieurs années. Cette approche permet de mieux anticiper les variations du marché et de faire un choix éclairé en fonction de ses objectifs financiers.

Quels sont les avantages des SCPI ?

L’un des principaux atouts des SCPI est qu’elles offrent la possibilité de se constituer un patrimoine immobilier de manière passive. En confiant la gestion locative à une société de gestion spécialisée, l’investisseur évite les contraintes habituelles liées à la recherche de locataires, aux travaux, aux impayés ou aux démarches administratives. Cette délégation simplifie l’investissement immobilier et permet aux particuliers d’accéder à un marché normalement réservé aux investisseurs institutionnels.

Un autre avantage majeur des SCPI est leur capacité à diversifier un portefeuille immobilier. Contrairement à un investissement locatif classique qui repose souvent sur un seul bien, une SCPI répartit les fonds des investisseurs sur des dizaines voire des centaines de biens situés dans différentes zones géographiques et secteurs d’activité (bureaux, commerces, hôtels, résidences étudiantes, etc.). Cette diversification réduit les risques locatifs, car même en cas de vacance d’un ou plusieurs biens, l’impact sur la rentabilité globale reste limité.

Bien sûr, les SCPI ont aussi des frais de gestion, qui peuvent être élevés (entre 8 et 12 % des loyers perçus), mais ces frais sont justifiés par la simplicité et la sécurité qu’offrent ces placements. Contrairement à l’achat immobilier en direct, où il faut s’occuper soi-même de la gestion du bien et assumer des charges fixes (entretien, taxes, réparations), ici, tout est pris en charge par la société de gestion. Cela en fait un investissement particulièrement adapté aux épargnants souhaitant se constituer un patrimoine sans les contraintes de gestion tout en bénéficiant de revenus réguliers et d’un bon niveau de rendement.

La définition du crowdfunding Immobilier

Le crowdfunding immobilier est une forme d’investissement participatif qui permet à des particuliers de financer collectivement des projets immobiliers tout en espérant obtenir un rendement attractif. Ce mode de financement repose sur un fonctionnement simple et transparent, où une plateforme spécialisée joue le rôle d’intermédiaire entre les investisseurs et les porteurs de projet.

Comment fonctionne le crowdfunding immobilier ?

Tout commence par la soumission d’un projet immobilier par un promoteur, un constructeur ou un marchand de biens. Ce projet peut concerner la construction de logements neufs, la rénovation d’immeubles, ou encore l’acquisition de biens destinés à la location. Avant d’être proposé aux investisseurs, le projet est généralement étudié et sélectionné par la plateforme, qui analyse sa viabilité, le sérieux du promoteur et les garanties financières associées.

Une fois le projet validé, il est mis en ligne sur la plateforme de financement participatif, où les investisseurs peuvent y souscrire en apportant un capital. Ce mode d’investissement présente plusieurs avantages, notamment la mutualisation des risques et des fonds. En effet, plutôt que d’acheter un bien immobilier seul, les investisseurs participent à un financement collectif, ce qui leur permet d’accéder à des projets autrement inaccessibles.

Cependant, comme tout investissement, le crowdfunding immobilier comporte des risques. Le principal risque est le risque de défaut, qui peut survenir si le promoteur rencontre des difficultés financières ou si le projet subit des retards imprévus. D’autres risques incluent la perte en capital en cas d’échec du projet ou encore des retards de remboursement, qui peuvent prolonger la durée de l’investissement au-delà de ce qui était initialement prévu.

La durée de l’investissement varie selon le projet, allant de quelques mois (dans le cas d’une opération de promotion immobilière) à plusieurs années (pour des projets locatifs ou de rénovation). Une fois le projet abouti, les investisseurs sont remboursés avec les intérêts promis. Si le bien est destiné à la location, la gestion peut être confiée à des professionnels, permettant ainsi aux investisseurs de percevoir des revenus locatifs stables sur une plus longue durée.

Grâce à sa facilité d’accès et à son potentiel de rendement élevé, le crowdfunding immobilier séduit de plus en plus d’investisseurs. Toutefois, il est essentiel de bien analyser chaque projet, diversifier ses investissements et choisir des plateformes fiables pour limiter les risques et maximiser ses chances de succès.

Quel est le rendement du Crowdfunding immobilier ?

Le rendement dépend de plusieurs facteurs, notamment la nature du projet (promotion, rénovation, location), sa durée et le niveau de risque associé. En général, le taux de rendement annuel se situe entre 8 et 12 %, mais il peut varier en fonction du marché immobilier et du type d’opération financée. L’un des principaux atouts du crowdfunding est la possibilité de financer des projets à fort potentiel, qui ne seraient pas nécessairement accessibles via des investissements plus traditionnels. Dans le cas du crowdfunding immobilier, par exemple, les investisseurs participent au financement de programmes de construction, de rénovation ou de promotion immobilière. De même, dans le crowdfunding dédié aux entreprises, il est possible de soutenir des startups prometteuses ou des PME en pleine croissance, en échange d’intérêts ou de parts dans la société.

Quels sont les avantages du crowdfunding ?

Le crowdfunding est une solution d’investissement innovante qui attire de plus en plus d’épargnants en quête de diversification et de rendements attractifs. Grâce à ce modèle de financement participatif, les investisseurs peuvent accéder à des projets immobiliers, entrepreneuriaux ou technologiques sans avoir à mobiliser des sommes considérables, tout en bénéficiant d’un potentiel de rendement élevé

Contrairement aux placements passifs tels que les livrets d’épargne ou l’immobilier locatif traditionnel, le crowdfunding offre une approche plus dynamique. L’investisseur a la possibilité de choisir directement les projets dans lesquels il souhaite placer son capital, en fonction de critères tels que le rendement attendu, le secteur d’activité ou le niveau de risque. Cette implication permet une meilleure maîtrise de son portefeuille d’investissement et une sélection plus fine des opportunités.

Un autre avantage clé du crowdfunding est la diversification du portefeuille. Plutôt que de concentrer son épargne sur un seul type d’actif, l’investisseur peut répartir ses fonds sur plusieurs projets et secteurs, limitant ainsi son exposition au risque global. Par exemple, en combinant des investissements en crowdfunding immobilier, en financement d’entreprises et en projets énergétiques, il devient possible d’amortir l’impact d’un éventuel échec tout en maintenant un niveau de performance stable.

La durée de détention des actifs en crowdfunding est souvent plus courte que dans d’autres types d’investissements. Contrairement à l’immobilier classique, où le capital peut rester immobilisé pendant des années, les projets de financement participatif ont généralement des échéances situées entre 6 mois et 5 ans. Cette flexibilité permet aux investisseurs de récupérer leur capital plus rapidement et de le réinvestir dans de nouvelles opportunités, optimisant ainsi le rendement global de leur épargne.

Avec une approche réfléchie et une diversification intelligente, le crowdfunding peut ainsi devenir un excellent levier de rentabilité et un complément intéressant aux autres formes d’investissement.

Quels sont les risques du crowdfunding ?

Le crowdfunding immobilier séduit de nombreux investisseurs grâce à son potentiel de rendement attractif, mais il s’agit d’un placement qui n’est pas sans risques. Avant de s’y engager, il est crucial de bien comprendre les enjeux financiers et les possibles pertes associées à ce type d’investissement.

L’un des risques majeurs du crowdfunding immobilier est la perte en capital. Contrairement à un placement sécurisé comme un livret d’épargne ou une obligation d’État, le crowdfunding implique un risque réel de ne pas récupérer l’intégralité de son investissement. Si le projet financé rencontre des difficultés (retards, problèmes de financement, faillite du promoteur), les investisseurs peuvent subir une perte partielle ou totale de leur mise. Il est donc essentiel d’analyser la fiabilité du projet, la solidité du promoteur et les garanties proposées avant d’investir.

Le niveau de risque varie d’un projet à l’autre, en fonction de plusieurs critères :

  • Le type de projet (promotion, rénovation, location…) : certains projets sont plus risqués que d’autres, notamment les opérations de promotion immobilière, qui dépendent fortement des ventes futures.

  • L’expérience du porteur de projet : un promoteur reconnu et expérimenté offre généralement plus de garanties qu’un acteur débutant.

  • Les conditions du marché immobilier : une conjoncture défavorable (hausse des taux d’intérêt, baisse de la demande) peut affecter la rentabilité du projet et entraîner des retards de remboursement.

Un autre facteur de risque important est le manque de liquidité. Contrairement à un investissement en bourse où il est possible de revendre ses actions à tout moment, un investissement en crowdfunding immobilier est bloqué jusqu’à la fin du projet, qui peut durer de 12 à 36 mois en moyenne. Il n’existe pas toujours de marché secondaire pour revendre ses parts avant l’échéance, ce qui signifie que l’investisseur doit être prêt à immobiliser son capital sur toute la durée prévue.

Malgré ces risques, le crowdfunding immobilier reste attractif en raison des rendements potentiellement élevés, souvent situés entre 8 et 12 % par an. Cependant, pour limiter les risques, il est recommandé de :

  • Diversifier ses investissements en répartissant son capital sur plusieurs projets et plateformes.

  • Choisir des plateformes fiables et reconnues, qui disposent d’un bon historique et d’un processus de sélection rigoureux des projets.

  • Analyser les garanties mises en place (hypothèque, caution, fonds propres du promoteur) pour sécuriser son investissement.

Comment choisir entre SCPI et crowdfunding ?

Les SCPI : Un investissement stable et sécurisé

Pour rappel, les SCPI sont des véhicules d’investissement collectif qui permettent d’investir dans un portefeuille de biens immobiliers gérés par une société de gestion. Lorsque vous achetez des parts de SCPI, vous devenez propriétaire d’une fraction d’un ensemble immobilier, que ce soit des bureaux, des commerces, des hôtels ou des résidences. Les SCPI sont souvent vues comme une forme d’investissement passif, car l’investisseur n’a pas à se soucier de la gestion quotidienne des propriétés.

Par exemple, une SCPI qui investit dans des bureaux dans de grandes villes pourra bénéficier de la stabilité des loyers perçus sur ces biens, générant des revenus réguliers. Les frais de gestion dans les SCPI sont généralement de l'ordre de 10 à 12 %, mais ils sont compensés par la gestion professionnelle et la diversification du portefeuille, ce qui minimise les risques. De plus, les SCPI sont soumises à une réglementation stricte, ce qui protège l'investisseur et assure une certaine transparence.

Cependant, la liquidité des SCPI est limitée. Si vous souhaitez vendre vos parts, cela peut prendre plusieurs mois, et le prix de rachat peut fluctuer en fonction de la demande pour ces parts.

Le Crowdfunding Immobilier : Des rendements plus importants mais un risque accru

Pour rappel, l’un des grands atouts du crowdfunding immobilier est son potentiel de rendement élevé. Alors que les SCPI offrent généralement des rendements situés entre 4 % et 6 % par an, certains projets de crowdfunding immobilier peuvent atteindre 8 %, 10 % voire plus. Cette rentabilité supérieure s’explique par la nature même de l’investissement : les investisseurs financent directement des projets à forte valeur ajoutée, avec un objectif de revente ou de mise en location à court ou moyen terme. Par exemple, un programme de réhabilitation d’un immeuble dans un quartier en plein essor peut générer une plus-value importante, qui se répercute sur les rendements des investisseurs.

Cependant, cet avantage s’accompagne de risques bien plus élevés. Contrairement aux SCPI, qui mutualisent les risques sur un large portefeuille d’actifs, le crowdfunding immobilier est directement exposé à la réussite ou à l’échec d’un projet unique.

Un autre risque majeur à considérer est celui de la liquidité. Contrairement aux SCPI, où il est possible de revendre ses parts sur le marché secondaire (même si cela peut prendre du temps), le crowdfunding immobilier verrouille l’investissement pendant toute la durée du projet, généralement entre 12 et 36 mois. L’investisseur n’a pas la possibilité de récupérer son capital avant la fin et doit attendre que le projet soit finalisé et vendu pour percevoir son retour sur investissement. Cette immobilisation du capital est un point clé à prendre en compte, notamment pour les investisseurs ayant besoin d’une certaine flexibilité financière.

Malgré ces risques, le crowdfunding immobilier reste une option intéressante pour les investisseurs à la recherche de rendements élevés et de diversification. Pour limiter les dangers, il est essentiel de :

  • Sélectionner avec soin les plateformes de crowdfunding, en privilégiant celles ayant un historique solide et des projets bien analysés.

  • Diversifier les investissements, en répartissant son capital sur plusieurs projets plutôt que de tout miser sur un seul.

  • Analyser en détail chaque projet, en prenant en compte la réputation du promoteur, l’emplacement du bien, la demande du marché et les garanties offertes.

En somme, le crowdfunding immobilier est un investissement potentiellement lucratif, mais qui demande une bonne gestion des risques et une vision à long terme. Contrairement aux SCPI, il ne génère pas de revenu passif régulier, mais peut offrir des rendements attractifs à court ou moyen terme pour les investisseurs prêts à immobiliser leur capital sur une période définie.

SCPI vs Crowdfunding Immobilier : Comparaison selon le profil d'investissement

Si l’objectif est de rechercher un investissement immobilier stable avec des rendements prévisibles et un risque modéré, les SCPI peuvent être la solution idéale. Grâce à leur diversification, leur gestion professionnelle et leurs rendements nets réguliers, elles offrent une sécurité appréciée par les investisseurs à la recherche d’un revenu passif. Les risques sont également limités, car l'investisseur ne mise pas sur un seul projet mais sur un ensemble de biens immobiliers. En revanche, la liquidité peut être un problème pour ceux qui souhaitent retirer rapidement leur argent.

En revanche, si vous êtes prêt à prendre plus de risques pour obtenir un rendement plus élevé, le crowdfunding immobilier peut être plus adapté. Il permet de diversifier vos investissements en vous offrant la possibilité de participer à des projets immobiliers spécifiques, avec des rendements souvent plus élevés, mais avec un risque accru. L’un des principaux avantages du crowdfunding est la flexibilité d’investissement, notamment avec des montants d’entrée souvent plus faibles. Cependant, cette flexibilité s’accompagne d’un risque de perte si le projet ne réussit pas.

Une alternative avantageuse : L'immobilier fractionné

En résumé, le choix entre les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) et le crowdfunding immobilier dépend largement de vos objectifs financiers, de votre tolérance au risque et de vos attentes en termes de rendement. Si vous recherchez un rendement stable avec une distribution régulière de revenus, les SCPI sont généralement une excellente option. En investissant dans une SCPI, vous pouvez bénéficier d’une distribution trimestrielle ou annuelle des dividendes générés par les loyers des biens immobiliers détenus par la société. Ce type d’investissement offre une liquidité plus élevée par rapport au crowdfunding immobilier, bien que celle-ci reste limitée, puisque la vente de parts peut prendre un certain temps sur le marché secondaire.

En matière d’imposition, il est important de prendre en compte le prélèvement à la source sur les revenus générés par les SCPI ou le crowdfunding immobilier. Les revenus issus de ces investissements sont soumis à l’impôt sur le revenu, avec un taux d'imposition qui varie en fonction de votre tranche marginale d'imposition. Par ailleurs, les investissements en SCPI et en crowdfunding immobilier sont également soumis à des prélèvements sociaux, ce qui signifie que vous devrez également prendre en compte cette charge supplémentaire sur vos rendements.

De plus, l'AMF (Autorité des Marchés Financiers) veille à la régulation des plateformes de financement participatif et des SCPI, afin de garantir la transparence des informations financières et la protection des investisseurs. Cette régulation est essentielle pour assurer un investissement sécurisé, surtout dans le cas du crowdfunding immobilier, qui peut présenter des risques plus importants en raison de la nature des projets spécifiques dans lesquels vous investissez.

En conclusion, si vous souhaitez un rendement stable avec une gestion passive et une distribution régulière des revenus, les SCPI sont souvent la meilleure option. Toutefois, si vous êtes prêt à accepter un risque plus élevé pour des rendements potentiellement plus élevés, le crowdfunding immobilier pourrait offrir des opportunités intéressantes, tout en restant conscient des aspects fiscaux et des règles de liquidité applicables.

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